Candidature des 6ème1 retenue pour le concours du Parlement des Enfants 2026
Je suis ravi d'annoncer que la candidature de la classe de 6ème1 a été retenue pour participer au prestigieux concours « Le Parlement des enfants », organisé en collaboration avec l'Assemblée nationale. Ce concours engage les élèves de classes de CM2 et de 6e à rédiger une proposition de loi sur un thème d'importance cruciale, celui de cette année étant « La protection des mineurs contre les dangers des réseaux sociaux ».
Cette reconnaissance est une grande fierté et témoigne de l'engagement des élèves. Ils abordent cette aventure avec enthousiasme et détermination pour faire entendre la voix des jeunes pour protéger les mineurs des réseaux sociaux.
Une Opportunité Éducative et Citoyenne
Ce concours offre une occasion unique aux élèves d'apprendre et de comprendre le fonctionnement de notre démocratie. En rédigeant une proposition de loi, ils pourront transmettre des valeurs essentielles telles que le respect d'autrui et l'acquisition de valeurs républicaines.
L'objectif est non seulement de sensibiliser les jeunes à la législation, mais aussi de les encourager à réfléchir à leurs droits et à leurs responsabilités.
Prochaine Étape : La proposition de loi
La classe de 6ème1 va maintenant se concentrer sur la rédaction de sa proposition de loi, qui devra être soumise d'ici le 2 mars 2026.
Ce travail leur permettra de développer leurs compétences en recherche, en argumentation et en rédaction.
Pour compléter avec un aspect concernant le développement de l'enfant :
Une étude de 4 ans alerte sur un impact précis des réseaux sociaux chez les enfants :
"Publiée dans Pediatrics Open Science, l'étude a suivi 8 324 enfants âgés de 10 à 14 ans pendant quatre ans.
Résultat marquant : seul le temps passé sur les réseaux sociaux est associé à une augmentation progressive des symptômes d'inattention. Aucun lien comparable n'a été observé avec la télévision ou les jeux vidéo.
« Notre étude suggère que ce sont précisément les réseaux sociaux qui affectent la capacité de concentration des enfants, explique Torkel Klingberg, professeur de neurosciences cognitives à l'Institut Karolinska. Les notifications, messages et attentes constantes constituent des distractions mentales qui rendent plus difficile le maintien de l'attention. » Ces résultats ne s'expliquent ni par l'origine sociale des enfants ni par un terrain génétique particulier. Les chercheurs ont également constaté que les enfants déjà en difficulté n'étaient pas plus attirés par les réseaux sociaux, ce qui renforce l'idée que ce sont les usages qui influencent les comportements, et non l'inverse.
Une revue systématique publiée en 2025 dans la revue scientifique Children, souligne que l'usage intensif des technologies numériques et les interruptions répétées qu'elles induisent peuvent perturber le développement des fonctions exécutives, essentielles à la régulation de l'attention, de la mémoire de travail et du contrôle cognitif chez les enfants et les adolescents."